Demain est un autre jour

Je veux bien reprendre la réflexion que j'ai eue un matin des dernières vacances de printemps, au loin en Grèce... Il y a un an...

D'abord le simple constat que l'être humain souffre, bien sûr à des intensités différentes mais le fait est là. Quoi choisir pour simplement alléger cette douleur, voire...la faire disparaître..?

Il faudrait tout simplement interroger le temps en premier : l'être n'a jamais connu le repos bienheureux sauf au paradis terrestre si celui-là a jamais existé...alors quoi ? Le Malin serait-il effectivement le "prince de ce monde"? et, ceux qui lui ont vendu leur âme dirigeraient la terre sans aucun soucis car, les Hommes de bonne volonté tendent toujours la joue gauche après avoir été frappé sur la joue droite et ne veulent pas faire le mal ni avoir du pouvoir sur les autres etc...donc, ils laissent faire le mal et attendent sagement le jugement dernier... Mais...attendre sagement ce Temps laisse à la terre son environnement malsain et maudit dans l'unique espoir qu'il existe un Dieu mais aucun vivant nous en a donné la preuve irréfutable et non soumise au doute humain, rien qu'humain.

Or nous sommes sur cette planète pour vivre et autant vivre bien...faudrait-il prendre les armes et anéantir tous ces vilains diablotins sans être soi-même de la même race? Une fois que l'on opte pour la violence et le meurtre pour sauver la planète et on se range immanquablement du côté du Mal tout en le dénonçant de toutes ses forces. Bien sûr entrer en résistance mais le camp choisi est-il celui du bien, du mieux ? Toujours le DOUTE...Alors je me range encore une fois derrière la philosophie chinoise qui fait l'éloge du vide parfait : rien faire rien dire etc...pour approcher la paix intérieure car tout acte est vain car le cosmos se meut sans nous...que lui importe une brindille de vie humaine ?

La bouhdéité véritable est sans espoir, c'est à dire sans attente de changements pour un quelconque mieux, simplement tout accepter sans avoir la moindre critique de ce qui se déroule car, de toute façon ce n'est pas soi ou autrui qui y changera quelque chose... Vivre et cela est entièrement suffisant sans plus, sans moins.