28 avril 2019
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Sauvage et glacé dans son miroir trop constant
Le reflet de l’être se raidit dans la pose
La plus effective dans sa pâleur de rose
A qui manquerait un pouvoir secret et lent.
Embuée gravement d’un regard insistant
L’oeuil se dit à lui-même l’éloignement morose
Des stridences qui jouent la métamorphose
Sur des dissonances d’un apprêt
Pâleur cernée de souffrances volontaires
Ressurgit en jaillissements particulaires
Sur l’irradiation d’un centre épuisé de sens
Sourit et se crispe une main cadavérique
Tentant de briser impudiquement les élans
D’un crépuscule appelant un vide cosmique.