Il faut poser des actes pour avoir la sensation de vivre
Je pose des mots sur le papier dans un faux silence
Pour essayer de réveiller les consciences endormies ou ivres
De ce monde de brouhaha consumériste en pleine dégénéressence.
Il faut quand même, un peu d'amour
Pour la race humaine et croire à son sursaut de vie
Dans ce chaos qu'elle s'est choisi et qu'elle subit tous les jours
Et entreprendre d'écrire ces maigres mots encore permis.
On a critiqué, on s'est scandalisé au nom de la Liberté
Des sociétés passées qui ont essayé : le mieux...
Mais nous, ouvrons les yeux une illusion pleine de perversité
Qui nous assène des choix que l'on ne nous donne pas : c'est odieux !
Le totalitarisme est là qui ne se dit que le contraire.
Il donne l'illusion de la libre pensée,
Mais dans des cadres surdéterminés et pervers
Même ma conscience est préfabriquée
Si je pense ce que je pense à ce jour
C'est que j'ai intégré des données de toutes natures
Et dans cet immense magma sans contour
Jaillit une traînée de lave que j'aventure !
Je ne recherche pas un ordre établi
Je me laisse porter par l'évidence de ce flot
Et les autres diront que cette création n'est pas aboutie
Qu'importe à moi ces discours académiques si, j'effleure le beau !
Et, la beauté n'est rien, si elle reste muette.
D'écho en écho la partition finira en symphonie,
Pour la gloire d'un nouveau monde ébloui de la quête
Sans cesse renouvelée de ce fameux paradis.
Je ne montre aucune voie même pas celle de ma voix...
Chacun a la sienne et j'encourage à l'ouvrir
Pour que le désenchantement du monde perde tout son poids
Et, que le savoir ouvre une brèche résonnante d'avenir !