23 avril 2019
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Il est des sens qui ne savent pas
Ombrage naturel de la raison
Soleil tanneur des peaux fragiles
Mais le siècle touche à sa fin et rien ne bouge dans ce faux silence
Les secondes se pressent comme des fourmis affolées
Grand et immobile le point
Coulée de la source, rare, sans visage et sans rire bleuit dans les profondeurs
Cendres des métamorphoses oubliées relient l’airain au glaive tranchant
Bousculé, meurtri, dans d’invisibles dons de soi
Sommeil et éveil se nourrissent en cette douleur, se croisent et s’étreignent en cette saveur fétide
Sans poids et sans mesure décliner le mots de cet ensemble vide
In nomine