Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
23 avril 2019 2 23 /04 /avril /2019 00:23

Il est des sens qui ne savent pas

Ombrage naturel de la raison

Soleil tanneur des peaux fragiles

Mais le siècle touche à sa fin et rien ne bouge dans ce faux silence

Les secondes se pressent comme des fourmis affolées

Grand et immobile le point

Coulée de la source, rare, sans visage et sans rire bleuit dans les profondeurs

Cendres des métamorphoses oubliées relient l’airain au glaive tranchant

Bousculé, meurtri, dans d’invisibles dons de soi

Sommeil et éveil se nourrissent en cette douleur, se croisent et s’étreignent en cette saveur fétide

Sans poids et sans mesure décliner le mots de cet ensemble vide

In nomine

Partager cet article
Repost0